Ce livre est par de nombreux aspects inquiétant ! Et puis… Il ne fait pas tant de mal que ça. Je pense même qu’il va m’aider. Mais j’aimerais un jour qu’une version soit faite par un•e humain•e ou une IA avec la même méthodo mais sans tout le bullshit qu’il y a en toile de fond 🙈

Un livre aux allures d’embrigadement sectaire et aux termes approximatifs

Dieu est très présent sans être bien défini

Les références à Dieu sont nombreuses et sans introduction sur l’utilisation de ce terme. Si l’on comprend qu’il dépasse la notion de religion ce mot valise doit raisonner bien différemment en fonction des lecteurices.

À la fin il y a des prières

Ensemble nous allons faire une prière très spéciale

Des concepts fourre-tout expliqués à la va-vite

Le rêve, le rêve de la planète, un accord, le mieux, la mitote… plein de concepts qui sont amenés rapidement sans être définis précisément et qui laissent libre cours à l’interprétation.

Une « vente » trop insistante sur la recette « miracle »

Dès fois le livre fait un peu pub pour un marabout (retour de l’être aimé, richesse, amour et paix dans la famille). On comprend que c’est l’objectif du livre d’obtenir une meilleure vie mais quand c’est gros et insistant c’est pénible.

La citation dans la section suivante en est un joli exemple.

La traduction est un peu douteuse

Dans cet état de bonheur, vous faites l’amour en permanence avec tout ce que vous percevez

Don Miguel Ruiz voulait vraiment dire ça ??

Une vision de la vie et du développement personnel trèstrop manichéenne

On vit en enfer et ce livre nous apporte le paradis. Ce n’est pas une interprétation de ma part, ce sont les mots du livres qui utilise de nombreuses fois « enfer » et « paradis ».

On sait pourtant bien qu’on est et sera toujours dans des entres deux qui varient avec le temps.

Dans le genre pas subtile :

Tout est Dieu

Votre esprit tout entier est un brouillard

Au final, dans le fond

Au final, les propos les plus décalés sont sans suite, il n’y a pas d’organisation derrière qui tente de récupérer des esprits égarés et attiré par le discours du livre.

Les concepts de Dieu, d’enfer, de paradis sont utilisés de manière naïve, presque enfantine. Ça grince fort à la lecture mais je ne vois pas de méfaits concrets inquiétants de ce côté là. C’est finalement plus de la forme que du fond.

Par contre, côté fond du livre, si certaines choses sont prises au pied de lettre par des lecteurices, ça peut être problématique. Par exemple ne jamais rien prendre personnellement même quand on te traite de tous les noms, parce que tu sais que tu es parfaits et le jugement des autres n’engage que les autres… C’est bien de se dire ça pour les personnes qui manquent de confiance en elles mais des fois c’est bien aussi d’être touché par l’opinion même maladroite des autres, ça donne le coup de pouce qu’il faut pour se remettre en question et travailler sur des points qui vont améliorer notre vie et celle de notre entourage.

Pareil pour ne jamais faire de suppositions (être 100% sur les faits), c’est bien c’est sûr mais en pratique, on ne peut pas demander confirmation sur tout à tout le monde tout le temps, on a nécessairement une marge d’interprétation du positionnement des autres. Il faut trouver la juste dose.

Donc, pour ma part, à prendre avec du recul, comme un outil, un vivier d’idées, de réflexions, d’occasions de réfléchir et de choisir comment on veut être.

Mes notes au fil des chapitres

Livre très isotérique, dogmatique qui assène des vérités aussi fantaisistes que contrastées.

https://www.filigrane-rhonealpes.fr/quels-sont-les-dangers-des-4-accords-tolteques

Premiers chapitres

• On n’a RIEN choisi, RIEN ! RIEN rien, tout nous a été inculqué (récompense/punition par l’entourage)
• On a en nous un Juge et une victime. Le juge juge selon les lois qu’on n’a pas choisi (inculquées). La victime est continuellement victime de ces jugements. On vit dans la peur de ne pas recevoir de l’amour, l’attention et est 100% adapté à être / paraître ce qu’on attend de nous.
• On vit dans l’enfer 😀 à cause des accords qui nous prennent toute notre énergie et dont est victime en permanence via le Juge implacable.
• Mais les 4 accords toltèques peuvent nous aider à briser tous les mauvais accords, nous donner de l’énergie et nous rendre heureux.

1) Que votre parole soit impeccable

Impeccable → Sans pêcher → Sans rien penser, faire contre soi-même

Ne pas répandre le mépris, la rumeur même fatigué, à bout. (ex : ta voix est horrible !)

Avoir une haute intensité d’amour propre envers soi-même

• Discussion avec ChatGPT5 sur la diff entre s’aimer et avoir de l’égo Quelle est la différence entre s’aimer et avoir de l’égo ? ChatGPT a dit : Bonne question ! 🌱 Il y a souvent de la confusion entre s’aimer soi-même (l’amour de soi) et l’égo (l’orgueil, l’image que l’on se fait de soi). Pourtant, ce sont deux réalités très différentes. 🔹 S’aimer soi-même
  • C’est reconnaître sa valeur intrinsèque, sans condition.
  • Cela implique l’acceptation de ses qualités et de ses limites.
  • L’amour de soi permet d’avoir de la compassion envers soi, de prendre soin de ses besoins, et de se respecter.
  • Il ouvre généralement à plus d’empathie pour les autres, car on n’est pas en quête constante de validation extérieure.
  👉 Exemple : « Je me suis trompé, mais ça ne remet pas en cause ma valeur. J’apprends et j’avance. » 🔹 L’égo (dans le sens négatif)
  • C’est l’attachement à une image idéalisée de soi (vouloir paraître parfait, supérieur ou toujours dans le vrai).
  • L’égo pousse à chercher la reconnaissance extérieure pour combler une insécurité intérieure.
  • Il amène parfois à se comparer constamment aux autres, à vouloir avoir raison ou à refuser ses propres vulnérabilités.
  • Au lieu de générer de la sérénité, il entraîne souvent frustration, peur de l’échec ou conflits.
  👉 Exemple : « Je ne peux pas admettre que j’ai eu tort, sinon les autres vont me voir comme faible. » ✨ En résumé
  • S’aimer = un rapport sain et bienveillant à soi, basé sur l’acceptation.
  • L’égo = un masque ou une armure, souvent motivé par la peur et le besoin de se protéger.
  • Quand on s’aime vraiment, l’égo peut s’apaiser, car on n’a plus besoin de prouver sa valeur à tout prix.

2) Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle

Les gens disent ce qu’ils pensent mais ils sont dans leur référentiel, leurs accords. En faisant une affaire personnelle on devient facilement une proie du regard des autres.

Si on ne prend rien personnellement on est protégé → immunité au poison

Défendre se croyances parce qu’on est offensé, s’efforcer de montrer qu’on a raison.

→ Ne pas avoir besoin d’être accepté

Si on me dit comme je suis merveilleux, ce n’est pas à cause moi.

En interne, une partie de nous s’exprime et l’autre s’écoute, on n’est pas obligé de s’écouter et de prendre personnellement nos propres propos, jugements, c’est un choix.

“Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui; seulement de vous-même”

3) Ne faites pas de suppositions

Chaque fois qu’on prête des intentions à autrui, on créé des problèmes.

Comme on a peur de demander des explications, on prête des attention à autrui.

Il vaut toujours mieux poser des questions et cela demande du courage.

C’est une habitude à prendre, pas facile mais ça se fait.

4) Faites de votre mieux

Quand on fait de notre mieux, on ne laisse pas de place au juge et à la victime intérieurs.

Le mieux varie au fil de temps, de la fatigue, de la situation… (c’est pratique :-D)

Briser les vieux accords

Le juge et la victime sont un parasite, il faut tuer le parasite

L’art de la transformation

1. Prendre conscience du brouillard
2. Développer une conscience de toutes les croyances limitatrices
   • Je ne suis pas très intelligent
   • Je ne sais pas développer des relations amicales solides, soutenues
   • J’ai le temps de rien
   • J’arrive rarement à faire ce que je veux faire
   • Je ne sais pas parler en public
   • Je ne sais pas convaincre les gens de mes idées
   • Je ne trouve pas les idées fédératrices
   • Je vais me retrouver seul
3. Remplacer ou modifier chaque accord un par un en ce concentrant dessus en mettant en pratique les 4 accords toltèques → Patience, régularité, y mettre autant d’énergie qu’il a fallu pour créer les accord initiaux C’est la répétition qui permet d’avancer

La discipline du guerrier : contrôlez votre propre comportement

Comparaison de l’âme avec avec la peau blessée, les caresses deviennent douloureuses alors que lorsque la peau est saine c’est très agréable.

Corps émotionnel recouvert de plaies, il en ressort haine, colère, tristesse, envie.

On a tous un état émotionnel pitoyable. Maladie mentale collective : la peur.

Mais pas obligé de souffrir, il faut commencer par pardonner à tout le monde en commençant par soi-même.

Le deni est utile pour recouvrir les plaies mais si plus de plaie, plus besoin de mentir.

Il faut apprendre à contrôler ses émotions → parole impeccable. Comment devenir un guerrier ?

• Avoir conscience qu’on est en guerre
• Être discipliné
• Contrôler ses émotions, les réfréner à certains moments pour les affronter au bon moment.

L’initiation à la mort

“L’ange de la mort” se projeter dans la mort et avoir un recul sur sa vie, regarder avec distance ce qui est important et ce qui ne l’est pas, libéré du regard des autres. → Il n’y a rien à craindre

Dire aux gens qu’on les aime comme si c’était leurs derniers jours 😀 (image que tu craches tes émotions négative à la tête de quelqu’un qui meurt le lendement → grands regret, honte, juge intérieur, victime…)

Initiation à la mort : se faire une mort “cérébrale”, tuer le juge et la victime pour laisser place à la résurrection.

Vivre dans le présent ! Oublier le passé !

Le nouveau rêve : le Paradis sur Terre

Tout oublier, se détacher, voir l’amour partout et avoir envie d’en donner.

Imaginer vivre sans craindre d’être aimé ou de ne pas être aimé, sans juger les autres

Si vous regardez votre vie, vous trouverez de nombreuses excuses pour souffrir, mais vous ne trouverez aucune bonne raison. La même chose vaut pour le bonheur. La seule raison pour laquelle vous êtes heureux et parce que vous en faites le choix. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix.

À la fin il y a des prières un peu perchées.