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25/09/2009

Commentaires

TyrandO a dit...

Merci pour cet entretien salutaire qui remet les choses en place après que la plupart des médias nous ont abreuvés d'images chocs d'épandage de lait en guise d'analyse....

Claude Pelletier a écrit en réponse à TyrandO...

Sur ces laids débits de lait
une référence :

DÉBIT DE L'EAU DÉBIT DE LAIT
Paroles et musique: Charles Trenet

Dans ma rue, y a deux boutiques.
Dans l'une, on vend de l'eau. Dans l'autre, on vend du lait.
La première n'est pas sympathique
Mais la seconde, en revanche, où l'on vend du lait, l'est
Et c'est pour ça que tous les passants
La montrent du doigt en disant:

"Ah qu'il est beau, le débit de lait.
Ah qu'il est laid, le débit de l'eau."
Débit de lait si beau, débit de l'eau si laid.
S'il est un débit beau, c'est bien le beau débit de lait.
Au débit d'eau, y a le beau Boby.
Au débit de lait, y a la belle Babée.
Ils sont vraiment gentils chacun dans leur débit.

Mais le Boby et la Babée sont ennemis
Car les badauds sont emballés
Par les bidons de lait de Babée,
Mais l'on maudit le lent débit,
Le lent débit des longs bidons du débit d'eau de Boby,
Aussi Babée, ses bidons vidés,
Elle les envoie sur le dos de Boby
Et Boby lui répond
En vidant les bidons,
Les bidons d'eau de son débit et allez donc,
Les bidons d'eau de son débit et allez donc.

Dans ma rue, y a un mariage:
Celui du beau Boby et de la belle Babée.
Les voilà tous deux en ménage.
Le débit d'eau épouse le grand beau débit de lait.
Ils ont repeint leur boutique en blanc
Et chacun dit en y allant:

"Ah qu'il est beau, le débit de lait.
Ah quel palais, le débit de l'eau.
Débit de lait si beau, débit de l'eau pas laid.
S'il est un débit beau, c'est bien le beau débit de lait.
Boby a mis du lait dans son eau
Et la Babée de l'eau dans son lait.
Ils ont enfin compris que leurs débits unis
Font le plus grand le plus joli des beaux débits
Et les badauds sont emballés
Par les bidons de lait de Babée,
Oui mais Boby garde pour lui
Les deux plus beaux bidons de lait de la Babée jolie
Et maintenant, si vous y alliez,
Vous entendriez de joyeux babils
De deux beaux bébés blonds
Qui font tomber d'un bond
Tous les bidons d'eau et de lait de la maison,
Tous les bidons d'eau et de lait de la maison.
Ils se battent à coups de beaux bidons
Chez Boby et chez Babée et allez donc.

sebastien a écrit en réponse à TyrandO...

Bonjour

je n'en revient pas de ce que je viens de lire.
C'est l'article le plus malsaint que je viens de lire sur tout le lait ...

1ére : il monte l'opinion contre les éleveurs en disant que l'on touche beaucoup d'aide que c'est le contribuble qui paye la note. Mais juste pour vous rapeller que ces aides les éleveurs n'en veulent pas ... C'est vous qui voulez les tenir par des aides et puis ça permet de monter l'opinion diviser pour mieux regner ah quand démagogie ce mélent avec politique ... Les eleveurs veulent juste une loi (ça coute le papier et l'encre) afin d'ajuster le production en fonction de la consommation ce qui leur garantirer un meilleur prix et le consommateur ne le toucherait pas plus cher (comme au canada). escusez nous de vouloir alleger le budget de l'agriculture ...

2eme : les quotas, alors oui les éleveurs se sont battus contre les quotas mais doit'on rapeller la logique de ces generations qui avait connu la famine de la guerre et qui avait écouter DeGaulle qui avait a tout pris augmentez la production, escusez leur d'avoir tros bien fait leur travail et d'avoir eu du mal a changer le cap, merci. Actuellement on est dans un marché libre oui les quotas ne sont que fictifs, contrairement a ce qui a été annoncer le consommation augmente, Mais Mr Demarty a raison de dire que 4% des quotas n'ont pas été produit mais il oublit de dire que cette année il y'en a eu 20% en plus d'un coup, on a augmenter le production de 16%. Voila tout les problémes des quotas, il sont déconectes de la consommation en plus de 25ans, ils n'ont jamais baisser et fait qu'augmenter mais bon peut etre que la consommation n'a jamais baisser et que la production est bien ajuster dans ce cas pourquoi y'a t'il des exedents énorme qui font chuter le prix???
Je suis pour la fin des quotas et tous les eleveurs également mais il faut qu'il y'est un nouveau systeme de regulation qui soit en relation avec la demande.

3eme : je croyais qu'une des trois valeur de la république était LIBERTE, or avec ce qu'ils appelent contractualisation il s'agit véritablement d'integration pire qu'un systéme de kolkhose communiste. Je vous explique.
La laiterie s'engage a prendre notre lait (merci), mais au prix qu'elle veut, et nous on doit prendre tous ce que la laiteries veut bien nous vendre et bien sur au prix qu'elle veut et puis ils auront droit de regard sur tous, comme si le patron de danone connaisait mieux les vaches d'un troupeau que l'éleveur qu'il y'est 365jours/an ah oui certain eleveurs ont déja signer ces contrats et bé ils ont des payes négatives ... oui oui ils doivent de l'argent a la laiterie a la fin du mois.

Mais aprés escusez de n'etre qu'a la base je n'est peut etre pas conscience de tous ce qui peut ce passer là haut...

Ah oui ce sera toujours un plaisir Mr Demarty

Quatremer a écrit en réponse à sebastien...

1/ Je comprends que l'itw de Jean-Luc Demarty vous trouble, puisque depuis deux mois on n'entend qu'un son de cloche dans les médias. Et bien sûr, les producteurs n'ont pas tenté de monter l'opinion contre l'Union...

2/ Vous êtes contre les aides directes, alors? Et pour la liberté de produire? Mais alors pourquoi défendre les quotas? C'est un peu contradictoire: on ne peut à la fois vouloir la liberté et des prix garantis, il faut choisir. Vous voulez manifestement revenir aux années 70 et à ses lacs de lait et ses montagnes de beurre.

3/ La consommation de produit laitier augmente de 1 à 2 % par an comme le rappelle Demarty. Ce n'est qu'avec la crise que la consommation a diminué, une situation sans précédent. Sans les aides directes, que seriez-vous devenu?

4/ La contractualisation: vous trouvez que c'est pire que les quotas? Dans le genre soviétique, pourtant, les quotas c'est pas mal... Il s'agit de garantir un prix minimal aux producteurs.

x.delcourt a écrit en réponse à Quatremer...

euh, la contractualisation, ça ne ressemble pas un peu à une entente?

TyrandO a écrit en réponse à x.delcourt...

Si !
Pendant plus de 10 ans, les prix du lait en France ont fait l'objet de négociations globales pour aboutir à des "recommandations" trimestrielles de l'interprofession sur l'évolution des prix et toutes les entreprises de la filière lait les suivaient.

Depuis l'été dernier, ce système a volé en éclats car il ressemblait trop à une ententes entre producteurs, au point que le DGCCRF a demandé à l'interprofession de ne plus donner de recommandations.

Les producteurs de lait ont alors essayé de substituer à la "recommandation" de l'interprofession une "revendication" syndicale. Enntremont, pour avoir essayé de refuser cette recommandation qui se traduisait par une augmentation très sensible du prix du lait en dehors de tout mécanisme de marché, a alors fait l'objet d'un blocage complètement illégal (blocage des usines d'Entremont, attaque des camions-citernes, etc.) sans que l'Etat ne lève le petit doigt pour mettre un terme à cette violence corporatiste...

x.delcourt a écrit en réponse à Quatremer...

Quant à la corrélation entre le cours des dérivés de subprimes et la consommation de yaourts, ça peut, à toute vitesse, avoir des apparences de logique. Mais, à la réflexion, c'est tout de même étonnant, non?

TyrandO a écrit en réponse à x.delcourt...

La quasi-totalité des innovations financières, à commencer par les marchés à terme puis les marchés de dérivés, proviennent des marchés agricoles. Et ce n'est pas par hasard si le Chicago Mercantile Exchange de Chicago, le lointain successeur du Chicago Produce Exchange, est le principal marché à terme américain.

Biloute a écrit en réponse à sebastien...

En résumé, tu veux : le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.

Léa a dit...

"Les prix repartent à la hausse, actuellement à 25 cents le litre contre 22 au plus fort de la crise..."
"Nous estimons qu´en principe à 30 cents le litre, les producteurs gagneront à nouveau correctement leur vie."

Même si le prix du lait a tendance à augmenter, de toute évidence, cela n'est pas suffisant. En effet, le coût de REVIENT du litre du lait est de 32 cets, donc les producteurs du lait, étant payés 25 cents (dans le futur 30 cents), sont tout simplement PERDANTS !
Je ne comprends donc pas l'optimisme de votre interlocuteur.

Par ailleurs, la difficulté de "vivre ensemble européen", repose sur le fait que l'Europe est divisée entre partisans:
- du libéralisme : le Danemark et les Pays-Bas, adeptes de grandes exploitations
- et des pays comme la France, l'Allemagne ou la Roumanie, partisans de subventions.
D'où le confit d'intérêt et une future difficulté lors de la révision de la PAC.

Ce que aussi demandent les agriculteurs, c'est un gèle de l'augmentation des quotas, alors que Bruxelles s'obstine à les augmenter de 1% jusqu'en 2013.: on se demande bien pourquoi?!

"C’est pour cela qu’il faut permettre davantage de souplesse..."

GRACE A LA GREVE DU LAIT, les producteurs ont obtenu de Bruxelles l'autorisation temporaire pour que les gouvernements puissent verser jusqu'à 15.000 euros d'aide par exploitant, sans nécessité d'une permission de Bruxelles.

Donc, en Europe, il n'y aura pas de guerres, mais de nombreuses grèves...


Quatremer a écrit en réponse à Léa...

Léa, elle connait tout, comme ça. Un avis sur tout, à la seconde. Moi, je bosse sur le sujet depuis 20 ans et honnêtement, je ne suis toujours pas sûr de tout saisir.Et le prix de revient du lait, là, chapeau bas. Personnellement, je ne le connais pas. Vous avez une vache, Léa qui connait tout?

Léa a écrit en réponse à Quatremer...

Je ne vois pas en quoi mon post a pu vous tant irriter?
Il me semble que mes observations étaient très justes. M.Demarty soutenait qu’à 30 cents, les producteurs de lait "gagneront correctement leur vie", ce qui était de toute évidence FAUX , vu que le prix de revient était de 32 cents.
Vous l’ignorez, alors au lieu de me remercier pour cette info, vous ironisez! N’aimez-vous pas apprendre des choses, même si elles viennent de moi?
Et encore une info que vous devez ignorer: le 16 octobre il aura une manifestation nationale des agriculteurs.
Donc la crise n’est pas du tout finie!

Bien à vous
Meeeeeeh!

Maragojipe a écrit en réponse à Léa...

Du fait de la crise, les ventes de mon entreprise ont baissé de 30%.
On en est au chômage partiel, en attendant les licenciements.
J'exige le versement d'une subvention. Jusqu'à 15 000 € pour cinq employés. Payés par le grand emprunt.
Sinon, je répands nos productions devant la préfecture et je menace de faire sauter l'usine.
Hé, la télé, vous êtes où ?
Une interview de M Borloo ? De Mme Lagarde ?

Les agriculteurs reçoivent 40 milliards de subventions par an. Nous, rien.
Une question de poids électoral dans les cantons ruraux, peut-être ?

Léa a écrit en réponse à Maragojipe...

Les agriculteurs reçoivent l’argent qui proviennent de LEURS impôts, car la France donne plus à Bruxelles que ce qu’elle reçoit.
"Pour 2008, la France a fourni 16,95 % des ressources de l’UE, derrière l’Allemagne (19,67 %)."

Par ailleurs, les producteurs laitiers ont emprunté des sommes énormes pour se mettre en conformité avec les exigences de Bruxelles: problème sanitaire etc
Du moment, où Bruxelles a ouvert les frontières au lait de Nouvelle Zélande, Australie,
du moment où elle a IMPOSE de strictes règles et a poussé nos agriculteurs à emprunter l’argent nécessaire,alors il est normal qu’ils demandent en retour le droit de pouvoir vivre de leur travail.
Je n’y vois rien d’indécent!

Les gens souffrent, Maragojipe, et personne veut les écouter.
Comment donc peut-on se faire entendre autrement , si ce n’est pas en menant ces actions spectaculaires?
Pour moi, elles sont une expression d’un grand désespoir!

Quatremer a écrit en réponse à Léa...

"Bruxelles a ouvert les frontières au lait de Nouvelle Zélande, Australie": voilà une affirmation intéressante. Pouvez-vous l'étayer qu'on rigole un peu?

Léa a écrit en réponse à Quatremer...


Ce sont bien des lobby qui poèrent à Bruxelles qui ont poussé la CE d'ouvrir nos frontières au lait venu de NZ et Australie.
Je suis bien sûr consciente que l'on ne peut pas vivre avec des frontières hermétiquement fermées(je ne le voudrais SURTOUT PAS!) , mais accepter que 50% du produit laitier vienne de ces pays est vraiment exagéré, vous ne trouvez pas?
Lisez ceci:

"Que s’est-il passé pour que le pays du bon lait en soit arrivé là ? Tout simplement l’éternelle collusion entre l’agroalimentaire et la grande distribution, la première tenue de mettre à disposition de la seconde des produits bas de gamme aux coûts de production minimalistes afin de garantir un maximum de profit aux différents intermédiaires. Résultat, le consommateur ingurgite des produits laitiers indignes et les éleveurs sont sur la paille. Qui expliquera pourquoi, aujourd’hui, PRES de la MOITIE DES LAITS de consommation courante proviennent de Nouvelle- Zélande, d’Australie, contraignant nos producteurs à déverser le lait européen devant les préfectures et à bloquer les dépôts de centrales d’achat de la grande distribution pour se faire entendre ?"

Jean Quatremer a écrit en réponse à Léa...

Ma pauvre Léa, toujours aussi crétine, vraiment: ça affirme, ça ne pense pas. Le lait importé des pays du Commonwealth n'a pas varié en quantité depuis 1973, date de l'adhésion de la Grande-Bretagne. Car celle-ci a demandé et obtenu que les contingents qu'elle avait négocié avec son marché commun à elle soit étendus à la CEE.

Vous voulez les chiffres de 2008? 51.227 tonnes de beurre et 16.588 de fromage de NZ. 66 tonnes de beurre d'Australie et 9034 tonnes de fromage. Dans le même temps, l'UE exporte 111.905 tonnes de beurre et 542.498 tonnes de fromages, pour nous en tenir à ces seuls produits. Continuons à démonter votre crétinerie. Quels sont les quotas nationaux par an? Pour l'Allemagne, près de 29 millions de tonnes, pour la France, 25 millions de tonnes, etc. Effectivement, à la lecture de ces chiffres, on peut en déduire "PRES de la MOITIE DES LAITS de consommation courante proviennent de Nouvelle- Zélande, d’Australie". Quand on ne sait pas, on ne fait pas semblant de savoir.

Léa a écrit en réponse à Jean Quatremer...

Pardon! Je pensais que l’on pouvait avoir confiance en journalistes, et les propos que j’avais cités, étaient bien de l’un de votre collègue.
(et je vous ai déjà dit que je ne voulais pas être insultée, surtout par vous!!!)

Je vous communique d’autres chiffres qui pourraient vs intéresser:
L’Europe a perdu des parts de marché:
Beurre et poudre(0%) ont décliné dans l’export européen, à partir des années 19990
Pour les fromages, le retournement issu des accords de l’OMC, est plus net. L’UE a connu le recul de sa part de marché DE 4% PAR AN DEPUIS 1995!!
AU TOTAL, EN EQUIVALANT- LAIT, l’UE A PERDU A PERDU 1 à 2% de PARTS DE MARCHE PAR AN!! DEPUIS 1986 d’abord sur BEURRE ET POUDRE puis DEPUIS 1995 en FROMAGES ce qui est directement lié à l’OMC
C’est principalement l’OCEANIE qui bénéficie de ce RECUL EUROPEEN.
L’UE exporte QUE de 10% de sa collecte laitière sur le marché mondial
Je vous invite donc de faire le total des pertes de marché enregistrés par l’UE .


Quatremer a écrit en réponse à Léa...

Vous citez un "collègue"? Lequel? D'un site europhobe?

Comment ne pas s'énerver devant ces conneries répétées à longueur de post. Maintenant l'OMC: l'UE a le droit de maintenir des protections à l'importation sur 4% de ses lignes tarifaires. Dans ces protections, les produits laitiers. En clair, depuis 1973, pas une goutte de lait supplémentaire n'entre dans l'UE. A l'exportation, le lait UE n'étant pas compétitif, l'UE verse des aides à l'exportation pour que l'on puisse vendre des produits laitiers au prix du marché mondial. Pour l'instant ces aides sont légales. Donc l'OMC n'a rien à voir avec tout ça. Encore une crétinerie. Si l'UE ne gagne pas de part de marché, c'est à cause de ses coûts de production et de ses quotas qui limitent la production. Et ce qui se vend, ce n'est pas la poudre de lait (vous en consommez vous de la poudre de lait?) ou le beurre, ce sont les produits à forte valeur ajoutée comme le fromage ou le yaourt. Je perds mon temps avec vous: vous allez chercher vos crétineries sur des sites dont je préfère ignorer l'existence. Merci d'arrêter de les répandre ici comme du lissier.

Léa a écrit en réponse à Quatremer...

"Mon" site n'était pas europhobe! Alors arrêtez de les voir partout! Je ne le connais pas, c'était google qui l'a sorti , et j'y ai aperçu un article pour la défense des sans papiers! Alors?! J'en ai marre que vous m'accusiez sans arrêt d'aller sur les sites beurk!
Mon dernier post contenait des infos trouvées sur: "Chambres d'agriculture de Normandie". Serait-il lui aussi europhobe??

Pour votre info: on fabrique pas mal de produits avec la poudre de lait. Vous devriez le savoir, vu que vous travaillez sur ce sujet depuis 20 ans ;-)
Sinon, merci pour votre explication qui peut se faire gentiment (entre les gens bien élevés).

kris a écrit en réponse à Léa...

"une merde dans un bas de soie" qui joue les victimes..la patience a des limites

Maragojipe a écrit en réponse à Léa...

Les 40 milliards de subventions payés aux agriculteurs proviennent de LEURS impots ?
Là, chapeau !
Loin de moi l'idée de vouloir abolir la PAC, mais il n'y a pas que les agriculteurs qui souffrent, ni que les agriculteurs qui ont emprunté pour investir et doivent rembourser. Il n'y a pas que les agriculteurs, les banquiers et l'industrie automobile qui souffrent de la crise.
Pourtant, ce sont eux qui reçoivent des centaines de milliards qui seront remboursés par les contrbuables.
Et tous ne sont pas également contribuables.

manu le pécor a écrit en réponse à Maragojipe...

je suis éleveur laitier et je voudrais rétablir quelques vérités: tout d'abord,la france touche environ 12 milliards sur les 45 distribués par l'ue dont le budjet total est de 105 milliards.La politique agricole est la seule qui est commune en europe donc expliquez-moi ou passe l'autre moitié du budjet européen?Ensuite,sur ces 12 milliards d'euros allez donc voir sur le site télépac qui sont les plus gros bénéficiaires, vous serez surpris d'y retrouver des gros groupes industriels(doux),des oeuvres caritatives(restos du coeur,secours populaire...)Et enfin,ces aides représentes 1% du pib,ce qui est à mettre en relation par exemple avec les 80 milliards d'euros que l'état met dans l'éducation nationale,...

Kell a écrit en réponse à manu le pécor...

La PAC représente en 2009 : 31,7% du Budget de l'Europe
Mais avant, il y a ce que l'Europe appele la Croissance Durable, un poste qui associe deux dépenses : La politique régionale (Aide au developpement des régions les moins prospères (et oui il y en a aussi en France) developpement de l'emploi etc.) et deuxième dépense : les investissements en recherche, éducation (erasmus, formations, etc) et les nouvelles technologies).
Tout ça pèse 44,9% du budget de l'Europe.
Le troisième poste, c'est le developpement rural, c'est à dire le "deuxième pillier de la PAC", c'est 10,9% du Budget.
Les autres dépenses, cumulent au total environ 12,5% du Budget.

(Et quand au fait que l'Education, qui est depuis très longtemps le premier poste de dépenses de l'Etat Français, je ne peux que dire : Encore heureux qu'ils recoivent plus que l'agriculture ! C'est autrement plus important.

paysanheureux a écrit en réponse à Kell...

En souriant, je me permets de vous faire remarquer qu'il est plus facile d'apprendre quand on n'a pas le ventre vide ! Les aides PAC soutiennent toute la filière alimentaire, on devrait parler de politique alimentaire et non d'agricole... Il ne peut y avoir de hiérarchie des dépenses, manger est indispensable, s'instruire est tout aussi important...

paysanheureux a écrit en réponse à Maragojipe...

@maragojine :
Vous vous allez vite avec "les centaines de milliards "! Mais allons au fond : Il n'y a pas que les agriculteurs qui souffrent c'est vrai ! Mais il n'y a pas qu'eux qui soient aidés... Je l'ai déjà évoqué plus loin : je ne reviens pas sur la prime à la casse qui est bien une subvention, ni sur la signature de l'état pour l'interbancaire. Que pensez vous de la loi Scellier par exemple ? N'est ce pas une aide au secteur du bâtiment ? Que pensez vous d'une mesure que j'ai découverte avant hier qui permet à une entreprise en négatif cette année de toucher le remboursement du carry back dès la déposition de la déclaration d'impôt sur les sociétés ? ...
Soyons clairs, ces mesures sont indispensables pour soutenir secteurs d'activité ou entreprises ! Mais alors, reconnaissez une certaine légitimité aux paysans de revendiquer le droit à prétendre à des actions qui leur soient propres... Et si on pouvait connaître tous les chiffres des aides au niveau européen, si tant est que tout soit lisible, on aurait de belles surprises ! Perso, je pense qu'un état qui prélève aux alentours de 50% de la richesse produite est obligé de redistribuer y compris aux secteurs concurrentiels. Mais cela peut se faire de façon plus sournoise, comme l'attribution de licences pour protéger des marchés ou autres stratagèmes ! C'est alors difficile à chiffrer d'autant que sans certaines règles de ce type, les investissements auraient été impossibles au départ ! Ce n'est pas si simple mais il est tellement plus facile de montrer du doigt pour limiter les prétentions...

Aurem a dit...

Le mythe de la "dérégulation bruxelloise ravageuse" en la matière reste pourtant tenace. Merci pour ces éclaircissements.

Tythan a dit...

Donc, si j'ai bien compris, les quotas seront supprimés en 2015, mais les dispositifs de soutien resteront en place. Merci pour cet interview qui resitue bien les choses en étant très factuel!!

Julien-223 a dit...

Merci pour cet entretien...

Mais c'est vraiment regrettable qu'il faille se connecter à votre blog pour comprendre de quoi il s'agit.

Un ministre normal aurait réagi dans le quart d'heure après les premières manifestations de la grève du lait. Que faisait le commissaire à l'agriculture (et d'ailleurs c'est qui ???). Ce n'est pas avec des communiqués de presse et la bonne conscience pour soi qu'on calme les esprits et fait prévaloir la vérité dans les média. C'est à la téloche qu'il faut intervenir !!!

Résultat de ce manque d'implication des commissaires dans les média de masse nationaux: pour 60 M de Francais, ces manifs ont été la preuve éclatante de la dérive d'une Europe ultralibérale. C'est encore ce que je pensais il y a 30 mn.

Maragojipe a dit...

Pourquoi aucun grand média français n'a t'il pris la peine d'interviewer ce type. Le Directeur Général de l'Agriculture, en langue française ? On a eu le ministre français, les responsables syndicaux français. Point barre.
Ils n'ont pas le téléphone, dans les rédactions françaises ?
00 32 2 299 11 11. Bonjour madame, je voudrais l'assistante de Jean Luc Demarty, à la DG agriculture.
Peut-être, à cause de la crise, leur a t'on coupé l'international ?
Ce ne serait tout de même pas délibéré ?

Jean Quatremer : vont ils publier ça dans le journal ?
Oh, tu sais, coco, l'Europe, ça ne tire pas les ventes.
Les propos du ministre, si.

Quatremer a écrit en réponse à Maragojipe...

C'est bien passé dans Libé aujourd'hui, en version raccourcie, hélas. Mais bon, la double page que nous avons faites, j'en suis très fier.

Maragojipe a écrit en réponse à Quatremer...

Vous pouvez ;-)

Tremeur Denigot a écrit en réponse à Quatremer...

Combien y a-t-il déjà de correspondants de presse français à Bruxelles ?

Claire a dit...

La crise du lait est peut être finie pour M. Demarty. Je crains néanmoins que l'opinion des gens qui sont sur le terrain ou, au moins, un peu plus proche du terrain que M. Demarty, ne soit pas seulement le résultat dudit "matraquage" médiatique dont l'UE, M.F.B. et la DG AGRI auraient été victimes mais surtout le résultat d'une grave inconscience de la part de ces derniers.

La chose qui est peut être finie, c'est juste la partie la plus médiatique de la crise. D'ailleurs, et jusqu'à preuve du contraire, il me semble que cette crise s'achève plus (au moins en France) parce que Bruno Lemaire a rassemblé assez de pays pour imposer à la présidence suédoise d'inscrire la gestion de la crise du lait à l'agenda européen que parce que le prix du lait serait remonté de quelques centimes. De la part d'un français, faire croire que l'évolution journalière des prix du lait a un quelconque impact sur les producteurs, c'est de la désinformation, au même titre d'ailleurs qu'une bonne partie des informations données dans l'article : la majorité des producteurs français livrent en effet encore leur lait selon des accords pris tous les 6 mois, et je vois mal comment M. Demarty pourrait l'ignorer.

Par ailleurs, je crois M. Demarty trop intelligent, ou tout du moins, je l'espère trop intelligent, pour ne pas avoir encore compris que la flambée des prix observée en 2007 n'était rien d'autre que le résultat de spéculations boursières. Il n'y a pas eu d'explosion de la consommation de produits laitiers à ce moment là, il y a eu des projections qui ont fait croire à une explosion. Or ces projections, étaient, comme les chiffres avancés par M. Demarty, quelque peu biaisés. En effet, la consommation de produits laitiers n'augmente pas de 1 à 2% par an. La VALEUR des produits laitiers vendus dans le monde augmente de 1% à 2% par an. Je propose donc qu'on ne confonde plus, au moins sur ce blog, l'augmentation des marges de géants agro alimentaires tels que Nestlé et Danone et l'élargissement du marché sur lequel les producteurs de lait vendent, et qu'on arrête donc de croire à des chiffres qui n'ont de sens que pour ces géants de l'agro alimentaire, et aucun sens pour les producteurs de lait. Je suis d'autant plus étonnée que M. Demarty fasse encore semblant de croire à "une explosion de la consommation", qu'il me semble que ses propres services ont passé bien du temps à expliquer qu'il n'en n"était rien.

Je ne veux pas concurrencer Léa dans la rédaction de commentaires fleuves. (A ce sujet, je propose d'organiser un référendum de l'ensemble des lecteurs/commentateurs de ce blog qui poserait la question de savoir si une majorité d'entre nous pense qu'il est vraiment utile de continuer à laisser la demoiselle dire sa haine irréfléchie de tout ce qui peut se faire en Europe). Je m'arrête donc de faire la liste des imprécisions/désinformations présentes dans cet article.

J'en profite juste pour dire ma déception de voir ce qui reste un des fonctionnaires européens les plus appréciés des journalistes français se fourvoyer dans un exercice qui n'est pas à la hauteur de sa stature.
...et aussi pour dire que le drame de l'UE et des fonctionnaires qui la servent (et des journalistes qui la couvrent ?), c'est de toujours croire que les citoyens européens ne savent pas "ce qui est bon pour eux", voire de penser que les gens qui vivent hors du microcosme européen sont complètement abrutis. Mais non. Le désespoir exprimé dans les rues est réel. Et il est, effectivement, le résultat de politiques ultra libérales, menées par des gens qui n'ont même pas la décence d'assumer les conséquences de leurs actes.

Quatremer a écrit en réponse à Claire...

Mais, la crise du lait est à l'agenda européen depuis longtemps, comme le prouve les interventions et l'augmentation des aides à l'exportation (j'aimerais que l'on s'intéresse à l'effet de ces exportations à prix dumpé sur les pays émergents, au passage).

L'augmentation de la demande jusqu'en 2008 est un fait. Elle était tirée par les produits à forte valeur ajoutée comme le fromage. C'est cette demande, peu sensible à l'effet prix, qui s'est effondrée. Pas de beaucoup, de 1 à 2%. Mais sur les marchés agricoles, cela suffit.

Sur les services de Demarty expliquant qu'il n'y a pas de hausse de la consommation? Là je ne vois pas de quoi vous parlez. Ils ont été les premiers à annoncer que la flambée des prix était terminée en avril 08 si mes souvenirs sont bons: j'avais fait un papier sur ce blog. A l'époque, la majorité des internautes avait ricané et crié au scandale. Ca oui.

Personne, ni Demarty, ni moi, ne dit que le désespoir n'est pas réel. Nous disons simplement que le désespoir se trompe de cible.

Politiques ultralibérales à propos de la PAC, vous me permettrez de m'esclaffer...

x.delcourt a écrit en réponse à Quatremer...

Bon sang, mais c'est bien sûr! La valeur de la demande de fromage! De vache? de buflesse? C'est-y conjoncturel ou structurel? Y-a-til une corrélation avec la transformation des méthodes de fabrication du camembert? avec une hausse de la demande pour le fromage de soja? Avec la lutte contre l'obésité?

Claire a écrit en réponse à Quatremer...

Je vous invite tout de même à vérifier ce qui ne vous semble pas faire l'ombre d'un doute (et qui est pourtant fort douteux). Comment est ce que vous calculez un augmentation de la consommation de 1% à 2% à l'échelle mondiale ? Ce n'est possible qu'en calculant la VALEUR des biens échangés (et pas leur quantité, puisque vous ne pouvez pas ajouter des kgs de fromage et des kgs de yaourts). Et ces biens, ce sont des produits transformés, qui n'ont, comme je le disais hier, rien à voir avec la production de lait payée au paysans.

Par ailleurs, les services de M. Demarty avaient 3 explications pour expliquer la hausse des prix en 2007 (je sais que cela ne concerne pas seulement le lait, à ma connaissance il n'avait été avancé que l'explication (2) dans le cas du lait): 1) Les très mauvaises récoltes dans certaines parties du monde (l'australie)/la désorganisation croissante dans d'autres (l'ukraine) 2) les prévisions d'augmentation de la consommation en dans les pays en développement (et en particulier en Chine. Je ne pense pas que la classe moyenne chinoise, par ailleurs moins impactée par la crise que la notre, ait cessé de manger les quelques yaourts qu'elle avait commencé à consommer). Autrement dit, puisqu'il s'agissait seulement de PREVISIONS, la consommation, elle n'avait pas beaucoup augmenté. La valeur des produits consommé (et les marge de Nestlé ou de Danone), elle un peu. 3) (à la marge) L'effet biocarburants.

Donc, non je ne vois pas de quelle augmentation de la demande vous voulez parler. Ou alors il va falloir trouver des chiffres pour étayer vos propos (je pense que vous allez avoir du mal, puisque même M. Demarty, pourtant fort habile dans l'utilisation de chiffres par ailleurs non appropriés, ne nous les a pas proposés).

Quant au désespoir réel, dites moi quelle devrait être sa cible. Puisque vous dites vous mêmes que 2% à 3% d'augmentation de la production (c'est à dire ce qui a été consenti cette année dans le cadre de l'abandon des quotas laitiers) c'est assez pour complètement destabiliser un marché qui n'a aucune élasticité. Et oui, je le maintiens, adopter une politique dont on sait qu'elle va déstabiliser toute une filière (ici l'abandon des quotas laitiers) au nom de "moins de régulation" et pour satisfaire des pressions spéculatives (puisqu'en 2007, il ne s'agissait bien que de spéculation, et nous en avons aujourd'hui la preuve : la consommation n'a pas vraiment ni augmenté, ni diminué au point), j'appelle ça de l'ultra libéralisme. Même dans le cadre de la PAC. Et même si cela vous fait rire.

Quatremer a écrit en réponse à Claire...

On peut ajouter des kilos de lait à des kilos de lait, me semble-t-il.

Pour le reste, si on vous suit bien, la crise du lait dure depuis 1984, mais on ne s'en est pas rendu compte: comme la demande n'augmentait pas, mais seulement le prix des produits, les laitiers ont donc attendu 25 ans pour se manifester. Quelle patience. Il faut un minimum de logique dans l'argumentation, me semble-t-il.

Bien sûr, la crise économique n'a eu aucun effet sur la demande. C'est tellement évident qu'on se demande comment Demarty ose dire cela...

Enfin: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/04/la-flambe-des-p.html
Car, comme toujours, c'est un peu plus compliqué que ce que vous dites.

Léa a écrit en réponse à Claire...

"Je ne veux pas concurrencer Léa dans la rédaction de commentaires fleuves. (A ce sujet, je propose d'organiser un référendum de l'ensemble des lecteurs/commentateurs de ce blog qui poserait la question de savoir si une majorité d'entre nous pense qu'il est vraiment utile de continuer à laisser la demoiselle dire sa haine irréfléchie de tout ce qui peut se faire en Europe)."

Vous avez vu la looooooogueur de votre commentaire???
Pourquoi pas un référendum? Je suis très joueuse, mais savez-vous ce que j'aurais fait avec son résultat? Devinez ?
J'irais à Versailles...

Maragojipe a dit...

On pourrait réfléchir à l'application des règles de concurrence aux centrales d'achat. Dans un canton, combien d'acheteurs ? Combien de positions dominantes ?
Mais il est vrai que, comme chacun le sait, la politique de concurrence est ultralibérale. Il est vrai aussi que "Bruxelles" est, dans ce cas, incompétent : C'est à l'autorité française de la concurrence d'agir.
Si elle le veut.

Biloute a dit...

J'ai trouvé cette interview très intéressante, des arguments carrés et des références historiques vérifiables et surtout le gars sait parler un langage intelligible pour tous, y compris ceux qui vivent dans les villes et qui n'ont jamais trait une vache.

Juste un reproche ou plutôt une demande:

Jean peux-tu nous faire une interview; "réponse du berger à la bergère". En clair j'aimerais bien lire l'avis d'un représentant des laitiers sur ce sujet et sa réponse aux arguments développés par J-L Demarquer (ils doivent bien avoir des lobbystes à Bruxelles ces gens-là)

Dramelay a dit...

La crise du lait est terminée ?

Bon, il ne reste plus qu'à attendre la prochaine crise du porc, ou celle des producteur de fruits....

L'agriculture française est un secteur économique où l'on accepte pas :
- de payer des impôts et des cotisations sociales,
- de ne vendre ses produits à un prix fixé par le marché, comme dans la plupart des autres secteurs économique,
- de payer ses matières premières à un prix fixé par le marché, comme dans la plupart des autres secteurs économiques,
- l'adaptation à la situation économique du moment (cf la surproduction porcine)
- de respecter l'état mais où l'on exige tout de lui.
- le concept même de marché communautaire (ok pour vendre notre blé en Europe, mais pas ok pour acheter les fruits espagnols).
- etc...


x.delcourt a écrit en réponse à Dramelay...

La morale de cette histoire, s'il faut en trouver une (pas sûr), c'est que Besancenot, s'il veut continuer à mener sa vie de "postier", ferait bien de postuler à un stage COPA- COGECA.

paysanheureux a écrit en réponse à Dramelay...

Dans votre charge, il manque le côté environnemental par exemple et bien d'autres maux dont on accuse pourtant les paysans comme moi... Répondre à des propos aussi extrêmes et provocateurs est inutile ! Bonne et longue vie à vous, Mr Dramelay...

Dramelay a écrit en réponse à paysanheureux...

@paysanhereux : ce que je vous livre est le fonds de ma pensée, qui n'a pas vocation ^à être provcateur.

Vérifier :
Quel industriel ira saccager un bâtiment public car ces prix de vente baissent ou ses couts augmentent, le tout en demandant de ne pas payer d'impot pendant un an ?

paysanheureux a écrit en réponse à Dramelay...

Je ne sais qui vous êtes, encore moins ce que vous faites...? Mais une chose est certaine, vos affirmations sont gratuites, insultantes et un mauvais copier/coller de rengaines qui sont répétées depuis des dizaines d'années ! Vous n'y connaissez absolument rien ...

Renseignez vous pour la première : 43 % du revenu des exploitations est prélevé au titre des charges sociales auxquelles il faut ajouter des assurances volontaires obligatoires pour les assurances accidents, non obligatoires pour les complémentaires santé , les indemnités journalières pour être remplacer en cas d'arrêt ( Les vaches n'arrêtent pas de manger) , l'invalidité... Il n'y a pas d'assurance chômage... Le reste entre ensuite dans le revenu du ménage pour être imposé sur le revenu . Alors vos propos à deux balles, datant de grand papa sont insultants !

Renseignez vous pour la seconde : Tous les produits agricoles sont depuis belle lurette sur un marché libre ! L'intervention citée dans l'article est limitée en volume et durée et n'a d'autre but que d'empêcher l'effondrement total du marché ! " Sans ces interventions publiques, le prix du litre de lait serait tombé bien plus bas."

Toutes vos autres affirmations sont du même tonneau, affligeantes de naïveté, de mépris voir insultantes pour des gens avisés.

Quand aux industriels, ils ont une autre arme que le "saccage" ( qui reste à prouver) : le chantage à l'emploi par exemple ! Cela ne choque personne qu'il y ait une prime à la casse pour l'automobile ! Ou mieux pour les ultras libéraux du milieu de la banque, une garantie de l'état pour les prêts interbancaires ( Pour les rassurer, cela en dit long sur la considération qu'ils ont de leur collègues )! Je suis au courant de plus de choses que vous ne le croyez, en particulier dans l'octroi de marchés publiques, de conditions "incitatives" à l'implantation d'une usine ou d'un grand magasin, de marchés monopolistiques détenus par des ordres, de domination commerciale de très grands groupes... Comme de l'utilisation des aides de l'état pour le chômage partiel afin d'écouler les stocks , y compris pour des fabrications étrangères...
Je ne suis pas jaloux, je constate. Alors, le fond de votre pensée mérite une sérieuse révision !

Dramelay a écrit en réponse à paysanheureux...

J'assume totalement mes propos, même s'ils choquent.
Le secteur agricole, en France, a été chouchouté pendant des années, en partie pour des raisons électorales.

Sa transformation en a été d'autant retardée (idem d'ailleurs avec nos pêcheurs).

Aujourd'hui, nous faisons face à une agriculture française rigide et peu encline à l'adaptation.

Pour le reste de mes affirmations, je les assume et réitère :
l'agriculture française est soumise à un régime fiscale extrêmement avantageux et n'accepte en rien la concurrence européenne.

TyrandO a écrit en réponse à paysanheureux...

"43 % du revenu des exploitations est prélevé au titre des charges sociales..."

Pour le reste de l'économie, pour un revenu brut de 100, le coût du travail est de 180...

paysanheureux a écrit en réponse à TyrandO...

@ Tyrando : Excusez , mais pour une fois, je crois que vous ne parlez pas du tout de la même chose ! Ce n'est pas de coût global de travail dont je parle mais du fait que les paysans aujourd'hui paient des cotisations sociales : Le point de comparaison est le suivant : Les cotisations sociales dans une entreprise normale sont de + ou - 60 % du salaire versé ( Je suis administrateur, non rémunéré, de plusieurs structures qui sont au régime général ) ! Un paysan est prélevé à 43% du revenu puisqu'il n'a pas et ne peut pas avoir de salaire ! Un revenu agricole est ce qui reste entre produits - charges. Une partie sert à autofinancer des investissements ou rembourser la part capital des emprunts. Au contraire d'une entreprise, l'agricole paie des cotisations sociales sur les revenus du capital ! Le paysan prélève ensuite pour lui une part de ce qui reste pour vivre, ce qui correspond à votre salaire net. Le calcul des cotisations ne peut pas être négatif ( pas de carry back de l'impôt sur les sociétés possible), il y a un minimum de cotisation correspondant à un SMIC. Et dans les 43 % , il n'y a pas les mêmes protections ( accident, indemnités journalières, chômage ...)que celles d'un salarié ! Dans l'économie générale, cela reviendrait à faire payer avant impôt sur les sociétés des cotisations sociales ! Vous imaginez la tête des actionnaires ! Si j'ai été clair sur la nuance, revenu et salaire, convenez qu'on n'est pas à la remorque du financement du social et que je puisse être révolté de lire les affirmations de Dramelay !
Pour être complet, les mesures annoncées sont des mesures de trésorerie, c'est à dire de l'argent prêté, sous forme d'un report de cotisations ! Ce ne sont pas des remises . L'état qui supervise la gestion des caisses sociales évite ainsi le blocage du système qui dans l'absolu ne permettrait plus de payer retraite ou remboursements si un secteur ne paie plus ! Il intervient souvent sur le même principe dans l'industrie en cas de problème pour une entreprise mais sans qu'on le sache au 20 h! C'est assez adroit de présenter cela comme une aide à l'agriculteur, ce qui est vrai mais ne concerne en fait que les intérêts de la somme décalée , somme qu'il devrait de toute façon avancer aux caisses, et non la remise de cotisations. Je comprends que ce genre de subtilité ne soit pas comprise lorsque l'on annonce " remise de paiement des cotisations sociales". Il n'y a de remise réelle que pour quelques cas extrêmes et très rares, toujours partielles et plafonnées.

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