Si je suis une vache laitière, on me mettra enceinte tous les ans et je verrai disparaître mes petits vite après l'accouchement, je serai souvent dans un box, reliée à une machine qui m'extorquera jusqu'à 6000 litres de lait par an au prix de douleurs épuisantes, on me droguera pour que je produise plus et on me droguera pour atténuer mon stress. Ma mort sera ma délivrance.
Le lait, qui semble être un parfait produit innocent, est pourtant synonyme de souffrance. La vie que l'on impose à ces animaux est pire que la mort qu'on leur donne. Car comme pour nous, mourir tourmente, mais ce qui est effroyable, c'est la douleur qui dure.
Non ! Traire la vache ne la soulage pas. Les mammites sont fréquentes, en moyenne 25 cas par an pour 100 vaches.
Et les oeufs : la filière des poules pondeuses n'est pas plus sympatique, on dit qu'acheter un oeuf intensif c'est imposer une journée de souffrance à une poule.